Depuis longtemps j'avais très envie de tester l'osier vivant, j'ai fini par franchir le pas.
Au printemps dernier,
rappelez-vous j'ai craqué à Courson sur le beau stand de l'osiériculteur-vannier Eric Renault et je suis rentré avec 2 bottes d'osier sans trop savoir quoi en faire :
- une botte de Salix Purpurea Welleck
- une botte de Salix Alba Bas Jordiana
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Stand Eric Renault - Courson 2014 |
Après mûre réflexion, pendant que l'osier patientait les pieds dans l'eau, je me suis décidé pour deux projets.
Tout d’abord, je me suis lancé dans la création d'un pot en osier tressé, à la manière des magnifiques compositions d'Isabelle Bréant de
l'Atelier Vannabelle que je contemple chaque année à Fleurs en Seine.
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Stand Atelier Vannabelle - les Mureaux - Fleurs en Seine 2014 |
Loin de moi l'idée d'atteindre une telle perfection, alors je me suis aidé de fil pour bonzaï (que l'on m'avait donné) pour maintenir la structure.
Après avoir pas mal tâtonné et hésité, je me suis arrêté sur une structure à double brins sans tressage, pour un résultat simple mais efficace.
J'avais assez de brins pour réaliser deux pots identiques qui vont atterrir devant l'atelier.
Pour le deuxième projet, j'ai voulu faire plaisir aux filles en réalisant une cabane en osier vivant.
Je n'étais vraiment pas sûr de mon coup, alors j'ai fait ça dans un coin du jardin pas trop visible et à l'ombre, dans une terre qui conserve donc toujours un peu l'humidité.
Finalement le tressage n'est pas difficile à réaliser, même seul, et j'invite tous ceux qui voudraient se lancer à le faire.
Je ne sais pas si j'ai fait honneur à l'osier d'Eric Renault, mais le résultat est très au-delà de mes espérances et les filles sont ravies.
Il arrive même que nos poules y installent leur QG pour l'après-midi... :-)
La règle d'or pour bien réussir l'osier vivant c'est d'arroser abondement la première année !