vendredi 10 octobre 2014

Toute une histoire pour un bambou...

Ce dimanche, profitant des derniers beaux jours, l'envie m'a pris de diviser un Fargesia.
Oui c'est comme ça les envies : Un Fargesia qui passe par là et toc, je m'en vais te le diviser.
Sans pitié.

Ce ne fut pas une mince affaire. Mais les filles ont bien aimé et même participé. Notre jardin s'est donc transformé l'espace d'un après-midi en atelier "division de bambou" en famille. Enfin sans "Maman" qui, comme à son habitude, en a profité pour aller coudre.

et hop... trop fazcile
Voilà le morceau...

Ce bambou, que j'avais pourtant divisé il y a 2 ou 3 ans, commençait déjà à occuper un peu trop de place dans son petit coin ; et je craignais que la motte ne devienne trop grosse si j'avais attendu un an de plus.
L'opération m'aura coûté un peu plus de sueur que prévu... et une bêche.


Mais ça c'est de ma faute. Il y a des moments dans la vie, on fait quelque chose, et en même temps on se dit qu'on ne devrait pas le faire : et bien c'est exactement ce qui m'est arrivé lorsque, emporté par mon élan, j'ai décidé de soulever l'énorme motte en faisant levier avec mes petits bras.
Erreur fatale pour ma bêche.
Mais je me console en me disant que ce manche devait déjà avoir un p'tit coup dans l'aile...oui sûrement... un gros coup même :-)



Il faut dire que je n'avais pas beaucoup de place pour manœuvrer.
Alors un conseil : le meilleur moyen est encore d'y aller en douceur, en utilisant une petite pelle à main afin de creuser autour, puis sous le Fargesia, dont les racines ne sont pas profondes.
De cette façon la motte vient toute seule. Pas besoin de casser sa bêche ni son dos. Un jeu d'enfants, d'ailleurs les filles l'ont "presque" fait toutes seules. Presque...





Ensuite scier la motte avec soin, tout simplement.
Et voilà le travail. Net et sans bavures.
Si c'est proprement fait, votre bambou ne vous en voudra pas ; cela ne pourra même lui faire que du bien.
En profiter pour lui faire un petit nettoyage en enlevant les branches mortes. Arroser.


Une fois replanté à sa place notre bambou avait retrouvé sa légèreté et sa finesse, et le petit coin d'ombre un peu de lumière.

Il reste ensuite à trouver une place dans le jardin pour l'autre moitié (ou la donner).

Nous avions besoin de masquer le vilain mur du voisin, je l'ai donc replanté dans un pot violet flashy.
Je dois dire que je suis de plus en plus conquis par ces pots en plastique : ils sont finalement jolis, avec des couleurs vives et modernes, et sont très pratiques car ils sont légers, solides, ne suintent pas le calcaire comme les pots en terre, et sont relativement peu chers en grands formats.
Toujours penser à faire quelques trous à la perceuse dans le bas du pot pour le drainage. Le bambou aime l'eau mais a horreur de pourrir les pieds dans l'eau.

Là sur la photo c'est moi caché dans la verdure.
Même coupé en deux notre Fargesia est loin d'être ridicule.
Rempotage, dorlotage, et pour finir, un bon arrosage.
 Je suis ravi de cette soudaine végétation devant l' affreux mur en béton.


5 commentaires:

  1. Super travail !
    C'est toujours le problème des bambous qui drageonnent, soit on laisse faire et on est vite envahi soit on sépare, on divise.
    Bon week-end

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    1. Oui Sylvaine, on se croit tranquille avec un Fargesia, mais parfois il faut intervenir au bout de quelques années car il a tendance comme beaucoup de graminées à se dégarnir en son centre, ou à devenir un peu trop large.

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  2. Je découvre ton blog et je ne peux m'empêcher de penser à ce bonheur qu'un jardin procure à ma famille, à ta famille… Le mandala emblème de mon blog a été réalisé par ma fille ; j'en parle dans ma rubrique "le mandala de Frescati"...

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