Voilà elles sont arrivées !
Je vous présente nos deux nouvelles pensionnaires : Miss Moneypenny et Little Rhody.
Penny et Rhody pour les intimes.
Penny et Rhody pour les intimes.
Une Orpington bleue de 7 mois et une Rhode Island acajou de 4 mois.
Une
poule plutôt chic avec ses allures de grosse mémère british et une
poule plutôt prolétaire d'origine américaine reine de la ponte.
Sur le papier, tout les oppose. A la simple vue de la
gamelle, Rhody fuse comme l'éclair tandis que Penny se dandine
lourdement mais avec élégange. L'un est censée pondre comme une experte,
l'autre moins.
Cela faisait déjà quelques mois que l'idée d'avoir des poules me
trottait dans la tête. Ma sœur m'avait également offert le livre "Je
veux des poules" à Noël.
J'avais surtout envie que nos filles
découvrent le plaisir simple d'aller chercher les œufs frais au
poulailler comme j'ai parfois pu le faire quand j'étais enfant.
Le poulailler installé avant les vacances, c'était maintenant au tour de ces volatiles de faire leur entrée dans notre jardin.
Arrivées toutes comprimées dans leur caisse après une nuit de
transport, nous les avons laissées enfermées dans le poulailler quelques
jours pour qu'elles s'acclimatent et sachent où dormir. Dès la première nuit elles ont trouvé le chemin du perchoir toute seule, comme des grandes.
Après un round d'observation d'un ou deux jours durant lequel l'Orpington plus âgée a instauré la hiérarchie à coups de bec, les demoiselles sont désormais inséparables.

Le week-end suivant, premier lâcher dans la nature.
J'étais angoissé à l'idée qu'elles s'aventurent au confins du jardin, qu'elles ne s'envolent chez les voisins, se mettre à glousser frénétiquement ou pire encore, à ravager la pelouse et les plates-bandes. Il n'en fut rien. Ces demoiselles se sont montrées des plus civilisées. Pour le moment elles ne s'aventurent pas très loin, restant toujours à proximité du poulailler, ou accourant vers nous lorsque nous sortons dans le jardin. La gourmandise, très certainement. En fait ce sont des pots de colle, et de vraies goinfres. Mais c'est vrai qu'elle sont en pleine période de croissance. La première pâtée-maison n'avait pas eu beaucoup de succès le jour de leur arrivée, mais désormais elles se jettent dessus comme des affamées, matin et soir. Sans doute élevée à l'aliment pour poussins, elles n'ont pas encore saisit l’intérêt de manger les merveilles qui leurs sont offertes en libre service dans le jardin.

Pour l'instant, au bout de 15 jours la cohabitation se passe bien.
Peu, voire pas de bruits, leurs nids de poule respectifs dans un coin, aucun dégâts dans les plantations... si ce n'est la présence de quelques fientes par-ci par-là ; mais la tache est déjà assez difficile avec un bébé de 3 ans, alors apprendre le pot aux poules... ça sera pour quand elles auront des dents. :-)
Elles adorent notre terrasse - un peu trop à notre goût. Sans ce penchant pour maculer leur territoire, on pourrait presque les voir en animal de compagnie rêvé.
Nous apprenons chaque jour à nous connaitre par de petites séances d'observation mutuelle.
Elles nous font bien rire et ajoutent encore un peu de vie supplémentaire dans le jardin.
En attendant le premier œuf.