jeudi 19 septembre 2013

Le jardin des poussins soutien l'AAD

Rien à voir avec le jardin, aujourd'hui le Jardin des poussins se fait militant.
Parce que notre toute-petite est née en ce début d'année à la maison avec l'aide de notre sage-femme, nous ne pouvions pas rester les bras croisés en apprenant la dure actualité qui touche cette activité aujourd'hui.

Homemade
La France fait encore un pas en arrière sur le sujet. Alors que les "Maisons de naissance" n'ont jamais vraiment été à l'ordre du jour, nous nous dirigeons aujourd'hui tout simplement vers une remise en cause de l'AAD (accouchement à domicile) en France. 
Non l'AAD n'est pas une pratique rétrograde ; il est possible (lorsque les conditions le permettent) d'accoucher chez soi entouré de professionnels de santé. Le libre choix de son mode accouchement est d’ailleurs un droit qui semble évident dans beaucoup de pays du nord de l’Europe, si souvent montrés en exemples dans beaucoup de domaines.

En France, ce choix ne se résumera bientôt plus qu'aux accouchements médicalisés et "protocolisés" à l’hôpital.

Parce que ce sont elles, les mamans et les sages-femmes, qui en parlent le mieux, vous trouverez ici des informations sur le sujet :
http://10lunes.canalblog.com/archives/2013/09/09/27981644.html
http://choisirsonaccouchement.wordpress.com/
L'AAD en Europe :
http://www.naitre-chez-soi.info/pages/LAAD_en_Europe-782142.html

Pour que les femmes aient aujourd'hui en France le droit de choisir leur accouchement, et pour que les sages-femmes puissent encore pratiquer des AAD, merci de nous rejoindre et de signer la pétition "touche pas à ma sage-femme" :
https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/au-gouvernement-fran%C3%A7ais-ne-rendez-pas-l-accouchement-%C3%A0-domicile-impossible#intro

Merci à tous ceux qui le souhaite de relayer.

mercredi 18 septembre 2013

Fat Domino : Persicaire coup de cœur à la pépinière du Jardin Plume


Adepte des jardins "naturalistes" de type hollandais, j'aime les Persicaires que je souhaite introduire petit à petit au jardin. La Persicaria Amplexicalis, aussi appelée Renouée ou encore Polygonum Speciosum est une plante originaire de l'Himalaya.
J'ai un faible particulier pour celles aux épis de couleur rouge.

Plein centre : Persicaire rouge ("Firetail" ?) dans un jardin crée par Piet Oudolf à Bonn

Mes préférées, jusqu'à présent, étaient les "Blackfield" d'un rouge intense.
A l'occasion de ma récente visite du Jardin Plume j'ai découvert à la pépinière un cultivar que je ne connaissais pas, "Fat Domino". Une belle découverte.

Polygonium Fat Domino à la pépinière de Sylvie Quibel au Jardin Plume
Sylvie Quibel, qui est une passionnée, et vraiment charmante, semblait ravie de me faire découvrir ce cultivar. Elle m'a raconté qu'un jour un de ses visiteurs s'est présenté à la pépinière, le plus simplement du monde, et il n'était autre que l'obtenteur de cette variété. C'est trop la classe, genre "c'est moi qui l'ai faite" :-)
J'ai appris depuis, entre autre grâce à l'épatant blog de Sophie elle aussi fan des "Blackfield", qu'il s'agit de Chris Ghyselen un hybrideur renommé de Persicaires.

- "Et sinon vous faites quoi dans la vie ?"
-"Euh... et bien  j'hybride des Persicaires, et vous ?" :-))


Comme son nom l'indique, le "Fat Domino" a un épis plus gros que les autres variétés, et a surtout un rouge légèrement plus clair et vif que celui du Black Field (et non rose comme on peut le lire parfois sur internet, ce qui explique sans doute que je sois passé à côté si longtemps).

En plein soleil je l'ai trouvé plus éclatant et lumineux.

Mes Polygonum "Fat Domino" en plein soleil

Tout est dit et résumé sur le site de la Canadian Food Inspection Agency :
'Fat Domino' donne une plante plus haute que 'Blackfield'. Les feuilles sont plus grandes chez 'Fat Domino' que chez 'Blackfield'. Les fleurs de 'Fat Domino' sont d'un rouge légèrement plus clair que celles de 'Blackfield'.

On voit bien ici en image la différence entre ces 2 cultivars :
Comparaison des 2 cultivars "Fat Domino" et "Blackfield" sur le site de la CFIA

Les "Fat Domino" seraient donc rouge-rose foncé à rouges (RHS 52A à 50A) et les "Blackfield" rouge-violet foncé (RHS 53B à 60A).
Au passage je découvre l’existence du nuancier de la RHS, dont on peut retrouver une correspondance détaillée en ligne ici : http://www.azaleas.org/index.pl/rhsmacfan1.html



Je les ai installés dans mon nouveau "parterre hollandais expérimental" qui vient juste de voir le jour après un dur labeur, en compagnie de "Blackfield" et "Pink Elephant". Je suis très impatient de voir le résultat. Encore un à trois ans d'attente, que tout cela grandissent et prenne réellement forme. 


vendredi 13 septembre 2013

Retour d'expérience : les poules au jardin


Pas toujours facile de trouver le temps de mettre à jour ce blog. Cela fait déjà quelques jours que je voulais écrire un article sur nos poules pour faire le point sur notre expérience après 3 mois de cohabitation estivale.
Un commentaire de Claire qui s'interroge sur l'introduction de poules dans son jardin m'a enfin motivé à écrire cet article.
Un fauteuil pour deux
Nos deux jeunes poulettes reçues en juin sont devenues depuis quelques semaines de vraies poules pondeuses.
Rhody, la Rhode Island acajou, fut la première à pondre vers l'âge de 6 mois. Depuis quelques jours il était évident que quelque chose allait se passer : changement de comportement avec quelques gloussements et changement de morphologie avec l'apparition de la crête. Des signes précurseurs qui ne trompent pas. Moment émouvant pour notre petite famille que ce premier œuf trouvé dans la paille.

Premier œuf  Rhode Island
Penny, notre Orpington grise, n'a commencé à pondre que vers l'âge de 9 mois ; c’est tardif mais normal pour une Orpington. Désormais elles pondent presque régulièrement leurs deux œufs par jour pour le plus grand bonheur de notre grande-petite qui s'est mise aux œufs à la coque. Bah oui, c'est rigolo les œufs à la coque, et tellement bon.
Dinette en bois et œuf "maison"
Vitellus jaune foncé des oeufs "maison" versus celui d'un oeuf bio de chez Biocoop
Nos deux poules sont désormais inséparables et passent leurs journées en totale liberté, et adorent jouer au ballon (nan je rigole ;-))

"Tu veux jouer au ballon ?"
Côté jardin la cohabitation est moins idyllique qu'il y a trois mois, mais je ne regrette pas pour autant mon choix. J'adore les voir gambader collées l'une à l'autre.
Les jardiniers hésitent souvent à avoir des poules dans leur jardin par peur des dégâts qu'elles peuvent causer. Moi le premier.

Nos poulettes que je trouvais étranges au début car elles ne grattaient pas, ont découvert et largement testé cette activité en grandissant. C'est rassurant mais pas toujours de tout repos pour les nerfs du jardinier.
Notre jardin est relativement grand et à de rares exceptions, elles ne grattent que des endroits sans plantation, donc éloignés, plutôt vers le fonds du jardin qui est plus sauvage. En fait elles raffolent des espaces en BRF, dans une moindre mesure ceux paillés avec des tontes d'herbes, qu'elles inspectent et retournent sans ménagement. Parfois je dois intervenir pour leur dire que trop c'est trop. Je prends ça avec philosophie et chaque semaine je ratisse les endroits retournés.
Dans quelques rares endroits où la terre est à nue, elles ont creusé des nids de poules pour leurs bains de poussière ou se reposer. Je laisse faire si l'emplacement ne gène pas. La poule a ses habitude, elle y reviendra, cela évitera d'autres dégâts. Il faut bien leur concéder des espaces. 
Sinon elles semblent apprécier ma nouvelle lubie des espaces herbeux non tondus.
Je crois qu'elles ont enfin compris que la terrasse leur était interdite. Il faut dire que leur poulailler (pour le moment) est installé à quelques mètres, alors c’était tentant. C’est que la poule est curieuse et gourmande.
J'ai interdit dès le début certains endroits par le geste et la parole (comme pour la terrasse), et si cela ne suffisait pas j'ai placé des pierres ou des tuiles plates pour les empêcher de revenir. Cela semble fonctionner.
Je pense que les dégâts infligés au jardin dépendent du caractère de chaque poule. Il n'y a pas de règle en la matière, même si certaines races sont plus calmes que d'autres. Pensez que si vous les enfermiez dans un espace restreint, cet enclos du fait du grattage et des fientes ressemblerait en quelques jours à la surface de la Lune. Donc pas de miracle, une poule fait des dégâts c'est certain.

Miam-miam Gazon
Des poules au jardin c'est surtout pour le jardinier un entretien et une présence quotidienne :
- Le lever, avec le soleil sinon elles vous font rapidement savoir que vous les avez oubliées
 (si votre poulailler à une fenêtre, prévoir de quoi l'obstruer les jours de grasse matinée).
- Les repas, deux par jour de préférence, un le matin et un autre l'après-midi
(La poule est très casanière. Chaque poule a ses préférences et ses habitudes et elles ont aussi une formidable horloge interne ; les nôtres aiment se faire entendre des voisins vers 16h30 quasi-quotidiennement).
- De l'eau propre à volonté
(même en période de gel)
- Un ramassage des fientes fréquents sous le perchoir pour leur confort, et le nôtre
(Je mets du journal que je change tous les deux jours. Direction le compost.)
- Au coucher du soleil, le ramassage des œufs et la fermeture du poulailler pour la nuit.
- Et bien sûr sans oublier un ramassage très fréquent des fientes avec une petite pelle sur l'herbe dans les endroits de passage, si comme nous vous adorez vous étendre dans l'herbe avec les enfants à la belle saison. "Papa !!! Caca Poule !!"
Un moment de tendresse ?
Avoir des poules ce n'est donc pas de tout repos, mais cela doit rester un amusement et un plaisir. Si c'est vécu comme une contrainte alors il faut oublier.
Pareil si vôtre jardin est un écrin de verdure, un jardin anglais digne du Gardens Illustrated. Alors passez vôtre chemin.
Nous avons de la chance, la cohabitation se passe plutôt bien. Je dirais que le plus contraignant au final ce sont les fientes qui jonchent le sol.
Sachez enfin que même si la poule est un animal attachant, ne vous attendez à rien de sa part, elle est surtout intéressée par ...son estomac.

...même sous la pluie.

vendredi 30 août 2013

Escapade normande au Jardin Plume

Une envie de mettre les "pieds dans l'eau" de notre grande-petite nous aura permis cette semaine de visiter le Jardin Plume.


La mer est à moins d'une heure et demi de la maison, alors pourquoi se priver de jouer une dernière fois de la saison avec les vagues, surtout quand on a trois ans. Dans une semaine c'est la rentrée en maternelle...


Sur le chemin du retour, Papa en a donc profité pour faire un petit détour pour visiter pour la première fois l'un des jardins qui lui tient le plus à cœur : le Jardin Plume à Auzouville-sur-Ry.
Ce ne sera vraisemblablement pas la dernière...


A dire vrai, j'avais un peu peur d'être déçu. Que le jardin ne soit pas aussi beau que je me l'étais imaginé.


A peine la petite porte d'entrée franchie j'étais sous le charme. Comment ne pas l'être ?


Le jardin créé par Sylvie et Patrick Quibel est une splendeur qui marie de façon merveilleuse les vivaces et les graminées au cœur de structures de buis et de charmes.


Plusieurs jardins se succèdent, comme des décors de théâtres de verdure, mêlant couleurs et légèreté.
Les mots sont inutiles devant une telle beauté. Voici donc, en images, un résumé d'un après-midi qui restera gravé dans ma mémoire de jardinier.

Le miroir d'eau

Le verger
Les carrés américains
Le  cloître de miscanthus
Le jardin de fleurs
Le jardin d'automne
Le jardin d'été
Le jardin Plume
Rêverie de Trois-ans

mercredi 14 août 2013

Dentelles et Gastéropodes au jardin



Jusqu'à récemment, je dois avouer que je trouvais les hostas un peu vieillottes, voire carrément ringardes... même constat hâtif pour les heuchères. Et puis je me suis laissé tenter en plantant cette année mes premiers pieds, notamment deux bébés hostas tout mignons : Un "August Moon" en provenanance du Jardin de Taurignan et un "Halcyon" du Clos Darmoise.
Je viens de découvrir la belle collection du jardin-de-Berthille et cela me conforte dans mon idée de tenter l'expérience. Mais voilà...
J'avais bien lu un peu partout que les limaces avaient un faible pour les Hostas. Mais depuis toutes ces années je n'avais que très rarement croisé ces petites bestioles dans notre jardin. Alors j'étais serein. Insouciant devrais-je dire....
Car ça c'était avant. Avant que j'ai la mauvaise idée de changer de place l'un de mes deux pieds d'Hostas. Trois à quatre mètres tout au plus séparaient l'ancien emplacement du nouveau, de la pleine-terre vers un vieux pot. Je ne soupçonnais rien du carnage que j'allais rapidement découvrir, me disant que s'il n'était rien arrivé au niveau du sol, je n'avais rien à craindre dans un pot surélevé. Taratata... Il aura certainement suffit d'une nuit (c'est que ça agit masqué ces petites bestioles).

Un vrai C.A.R.N.A.G.E (ou un festin, tout dépend de quel côté on se place).
D'ailleurs les photos se passent de commentaires, je risquerai de devenir vulgaire...
"Gastéropode, Bachibouzouk, Moule à gaufre !!!"
Après la capture d'une coupable (présumée, mais elle allait payer pour toutes les autres), j'ai alors tenté d'entrainer à la chasse aux limaces nos deux poules pourtant d’habitude voraces. En vain... Ces soi-disant chasseurs de limaces se révèlent des prédateurs de pacotille ! Mesdemoiselles ne goûtent pas du tout le baveux. Sans doute trop flasque pour leurs becs de gourmets.

Mais je ne m'avoue pas encore vaincu. C'est ma première année. J'apprends.
Une chose est sûre, la guerre est désormais déclarée entre elles et moi.
Reste à trouver la solution adéquate :
- Le bon vieux piégeage manuel en expédition nocturne avec le couteau entre les dents ?
- Les paillages de toutes sortes à renouveler à chaque pluie et  jusqu’à la fin des temps (café, coquilles d’œufs, paille de lin) ?
- La fameuse coupelle de bière (non mais et je leur mets du Picon aussi, et puis quoi encore...) ?
- Échanger les poules contre une famille de hérissons ? (ça c'est la super solution pour avoir moins de fientes dans l’herbe)
- Les atomiser en douceur « façon puzzle » avec du sulfate de fer (Ferramol), voire du gaz sarin si nécessaire ?
- Lâcher une petite cinquantaine de millions de Phasmarhabditis hermaphrodita, des vers microscopiques de la famille des Nématodes parasites de la limace et qui lui perfore la paroi intestinale… ça c’est du bio et « Gniark gniark gniark, ma vengeance sera terrible » !!!! (Sauf que là ça commence à faire cher la chasse au gastéropode vu le prix du sachet).


Dans un premier temps et avant une guerre totale, je vais déjà me contenter de changer à nouveau mon Hosta de place, et lui trouver un lieu plus sûr où il sera moins sujet à ces raids nocturnes.

A suivre donc…

lundi 12 août 2013

Fuites au Jardin et mal de dos


Mon programme de ce week-end devait se résumer à une chose : réparer les fuites des robinets du jardin, et puis basta ! Trois fuites. Rien que ça. On ne fait pas les choses à moitié ici.
A force de repousser, repousser, c’est d’abord un robinet qui fuit, puis deux et enfin le robinet extérieur d’arrivée d’eau. Doutant de mes talents de plombier j’avais laissé les choses se dégrader. Même si je n’arrose pas à tout bout de champs, ce n’était pas devenu très pratique pour arroser les pieds de tomates.

Mais voilà... pour une fois que je m’étais préparé à un week-end pépère, (en dehors de la plomberie) sans trop d’efforts et en famille, je me retrouve avec un mal de dos carabiné. L’accumulation des efforts passés, la fatigue du corps sans doute. Et vlan ! Un lumbago, sur un geste anodin.
Samedi, c’était seulement gênant, et pas encore trop douloureux. Alors comme j’avais prévu de faire des achats en GSB, je suis parti la fleur au fusil cramponné à mon caddie pour ne pas trop avoir l’air d’un vieux pépé courbé et j’ai acheté de quoi entretenir mon mal de dos dans les semaines à venir : de quoi décaper un vieux salon de jardin en fer, des lambourdes pour transformer notre poulailler en poulailler mobile, de quoi fabriquer un portant pour ma douce, mais surtout l’équipement du parfait petit plombier du dimanche : Filasse, pâte à joint, joint de clapet et un robinet tout neuf.
J’avais déjà fait un premier diagnostic grâce à Google. C’est bien Internet pour les gens qui ne connaissent rien à rien. Et en matière de plomberie je n’y connais pas grand-chose.

D’abord le robinet d’arrosage.

système du clapet cassé
nouveau robinet avec filasse et pâte à joint

Fuite par le bas en goutte à goutte (enfin quand je dis goutte à  goutte c’est une image, parce que ça fuyait tellement qu’on n’avait pas le temps de voir les gouttes). Verdict : il faut changer le joint de clapet. Petit coup de WD40 pour dégripper, clé à griffe pour dévisser (difficilement) le robinet.


Le clapet en métal est HS. Il avait été certainement remonté comme cela précédemment. Je préfère donc changer le robinet en entier. Pour 9 euros, c’est donné, en plus il est mignon tout plein.


Ma première pose de filasse. Si, si je vous assure. J'ai fais tout bien comme dit le Monsieur sur Youtube. Je raye le filetage avec ma clé, j’enroule la filasse dans le sens du vissage, j’enduis de pâte à joint, je visse le robinet et le tour est joué.


Ensuite, le robinet de la fontaine.

robinet scellé dans la fontaine

changement du joint de clapet

Là, pas moyen de changer le robinet facilement, il est pris dans la masse. Ah c’est intelligent … Là aussi fuite par le clapet. Démontage aisé, et changement du joint. J’avais un gros doute sur la taille du joint (à 2,30 euros le malheureux joint, mieux vaut ne pas trop se tromper). C'est réglé, presque trop fastoche.
Mise en eau. Suspens… et Waouuuu, ça ne fuit plus.
On tourne, ça coule, on ferme ça ne coule plus. A se demander pour quoi je ne l’avais pas fait plus tôt.

Sauf que maintenant que j’ai rouvert le réseau extérieur c’est le robinet d’arrivée juste après le compteur qui fuit. Il fuyait déjà par le haut en position ouvert au niveau du robinet, mais désormais il fuit même en position fermée, façon petites eaux versaillaises. C'est beaucoup plus embêtant. Je suis coincé, pas d’autre solution que de m’en occuper là maintenant. Ce n’était vraiment pas le jour avec mon mal de dos.

fuite au presse-étoupe

Fuite par le haut, c’est donc un problème au presse-étoupe. Sauf que je ne vois pas de vis pour y accéder. Panique... je vous rappelle que je suis un newbie en plomberie. A plat ventre, la tête dans le regard (toujours avec mon mal de dos) je coupe l’arrivée générale. Petit coup de WD40 pour dégripper tout ça, petit coup de papier émeri pour y voir plus clair. Le calcaire a recouvert l’écrou, que je retrouve finalement après quelques coups de lime. Ouf ! Mais une fois dévissé, surprise : pas d'étoupe, ni de joint. Quoi on m'aurait menti ?… Le peu de théorie que je connaissais sur le presse-étoupe est mis à mal par ce que j’ai sous les yeux.
Finalement je me décide à revisser pour voir si par miracle ça ne fuit plus. Tout simplement. Et…ça ne fuit plus. Ouf, sauvé !

écrou limé et resserré - fuite réparée

Voilà, le réseau extérieur fonctionne à nouveau. Trois fuites réparées en vingt minutes. Je suis assez content de moi et les tomates vont pouvoir être facilement arrosées.
.
Aujourd’hui lundi je suis vraiment bloqué du dos. Mais là malheureusement je n’ai pas de solution miracle au rayon plomberie, si ce n'est se tenir éloigné du jardin quelques temps.