mardi 17 février 2015

La poule et le lapin

Nouvelle séance de rattrapage, je m’aperçois en effet que les présentations n'ont pas encore été faites  :
Voici notre nouvelle poule, que nous avons baptisée Mouk, achetée à l'occasion de notre visite de la ferme du Beaumont en septembre dernier.


D'ordinaire, je n'aime pas trop les poules Soie, mais en voyant celle-ci dans son enclos nous avons craqué pour son petit air de nounours et son duvet marron-fauve. Au toucher c'est tout doux, presque plus proche d'un lapin que d'une poule.


J'aime beaucoup cette couleur, mais elle m'a donné du fil à retordre le premier soir lorsqu'il a fallut retrouver dans le noir à la lampe-torche le minuscule énergumène qui voulait passer sa première nuit en dehors du poulailler (comme la vingtaine de suivantes d'ailleurs) caché dans la terre sous un pennisetum.

Mouk a été martyrisée par nos deux autres poules pendant plus d'un mois. Virée comme une malpropre et sans ménagement du poulailler, et obligée de manger les restes une fois les deux autres rassasiées. Une paria face à deux caïds. Il faut dire qu'elle ne fait pas le poids face à une grosse Orpington.
Depuis, la hiérarchie s'est organisée. Elles sont désormais toutes les trois inséparables.


En parlant de lapin, nous avons eu la surprise d'en trouver un, puis deux, dans notre jardin cet automne. Pas craintifs pour un sou, ils semblent venir de chez le voisin en contrebas.
Je les surveille du coin de l’œil car j'ai peur qu'ils nous fassent quelques dégâts.


Quelle ménagerie, quand les filles se mettent à courir partout et que poules et lapins s'en mêlent !  :-)


vendredi 13 février 2015

Oser l'osier (vivant)

Depuis longtemps j'avais très envie de tester l'osier vivant, j'ai fini par franchir le pas.

Au printemps dernier, rappelez-vous j'ai craqué à Courson sur le beau stand de l'osiériculteur-vannier Eric Renault  et je suis rentré avec 2 bottes d'osier sans trop savoir quoi en faire :
- une botte de Salix Purpurea Welleck
- une botte de Salix Alba Bas Jordiana

Stand Eric Renault - Courson 2014
Après mûre réflexion, pendant que l'osier patientait les pieds dans l'eau, je me suis décidé pour deux projets.

Tout d’abord, je me suis lancé dans la création d'un pot en osier tressé, à la manière des magnifiques compositions d'Isabelle Bréant de l'Atelier Vannabelle que je contemple chaque année à Fleurs en Seine.

Stand Atelier Vannabelle - les Mureaux - Fleurs en Seine 2014
Loin de moi l'idée d'atteindre une telle perfection, alors je me suis aidé de fil pour bonzaï (que l'on m'avait donné) pour maintenir la structure.
Après avoir pas mal tâtonné et hésité, je me suis arrêté sur une structure à double brins sans tressage, pour un résultat simple mais efficace.
J'avais assez de brins pour réaliser deux pots identiques qui vont atterrir devant l'atelier.
 
 

Pour le deuxième projet, j'ai voulu faire plaisir aux filles en réalisant une cabane en osier vivant.
Je n'étais vraiment pas sûr de mon coup, alors j'ai fait ça dans un coin du jardin pas trop visible et à l'ombre, dans une terre qui conserve donc toujours un peu l'humidité.

 


Finalement le tressage n'est pas difficile à réaliser, même seul, et j'invite tous ceux qui voudraient se lancer à le faire.
Je ne sais pas si j'ai fait honneur à l'osier d'Eric Renault, mais le résultat est très au-delà de mes espérances et les filles sont ravies.
Il arrive même que nos poules y installent leur QG pour l'après-midi... :-)

La règle d'or pour bien réussir l'osier vivant c'est d'arroser abondement la première année !



mercredi 11 février 2015

Avant/Après n°2

Rien de tel en ce début d'année froid et triste qu'un petit retour en arrière pour se donner du courage pour attaquer du bon pied l'année de jardinage qui arrive.

En classant mes photos, j'ai retrouvé la seule image qui existe du jardin à mon arrivée en 2006.



C'est la vue de l'entrée, face à ce qui allait devenir l'atelier.
Cette image résume assez bien l'état dans lequel se trouvait le reste du jardin à l'époque :  une friche envahie par les herbes. Mais à dire vrai je n'en ai presque aucun souvenir.

Un bon désherbage manuel plus tard, quelques planches, un coup de peinture, des gravillons, et voilà à quoi cela ressemble plus ou moins aujourd'hui.
Quel changement :-)